Le monument commémorant la bataille de Saint-Laurent 
MONTESCOURT-LIZEROLLES
Le 9 août 1557, Anne de Montmorency part en direction de Saint-Quentin à la tête de 20 000 hommes. Le 10 août au matin, les troupes arrivent sur les hauteurs de Gauchy, au sud-ouest de la ville, prêtes à franchir les marais de la Somme à Rocourt. Mais les barques destinées à cette traversée sont restées à l’arrière du convoi. Seuls 400 à 450 soldats, conduits par François D’Andelot, parviennent à pénétrer dans la cité, échappant aux tirs espagnols et à la noyade. Le reste de l’armée doit battre en retraite, en direction d’Essigny-le-Grand.

Le duc de Savoie poursuit Montmorency sur son flanc gauche. Le comte d’Egmont, le capitaine espagnol Enrique Manrique, les ducs de Brunswick, les comtes de Schaumburg et d’Arenberg attaquent par la droite ; la cavalerie et l’infanterie espagnoles par l’arrière. Entre les villages d’Essigny-le-Grand, Gibercourt, et Montescourt-Lizerolles, les troupes françaises sont décimées : 5 à 6 000 soldats français sont tués, contre quelques centaines dans le camp espagnol. 6 000 sont faits prisonniers. Parmi la noblesse française, on compte 600 morts (dont le duc d’Enghien), 300 prisonniers parmi lesquels Anne de Montmorency, le maréchal Saint-André, le duc de Montpensier, le comte de la Rochefoucauld… La bataille de Saint-Laurent fut la plus grande défaite française depuis Pavie en 1525 avec la capture de François Ier, et comparable aux défaites de Crécy (1346) et d’Azincourt (1415).

Le célèbre Ambroise Paré (1509-1590), père de la chirurgie moderne, se rend sur le champ de bataille le 12 août : « Nous vîmes plus de demie lieue autour de nous, la terre toute couverte de corps morts, et n’y demeurâmes guères pour la grande puanteur cadavéreuse qui s’élevait des corps, tant des hommes que des chevaux ».

Le commandement français est semble-t-il le principal responsable de cette déroute militaire : impréparation, erreur de jugement, décision trop tardive de la retraite. Pour l’historien saint-quentinois Emmanuel Lemaire, Anne de Montmorency, âgé alors de 64 ans, harassé par 14h de chevauchée sous les chaleurs du mois
d’août, n’a pas été à la hauteur de la tâche.

Contrairement aux attentes de Charles Quint, Philippe II ne profite pas de son écrasante victoire pour marcher sur Paris. Son armée est forte alors de 45 000 hommes massés autour de la ville, portée à 70 000 hommes avec l’arrivée du roi d’Espagne et ses renforts anglais à Saint-Quentin le 13 août. Mais le ravitaillement des troupes est défaillant. Par ailleurs, l’armée espagnole est composée pour moitié de mercenaires allemands, mal payés, qui comptent bien, comme les autres soldats assiégeants, prendre et piller la ville de Saint-Quentin, réputée riche.

Selon les historiens Emmeré (vers 1640) et Colliette (vers 1770), les morts furent enterrés par Catherine Lallier, épouse du mayeur Louis Varlet, seigneur de Gibercourt, sur leurs terres. Le lieu-dit de ces inhumations était l’objet d’une procession annuelle jusqu’à la fin du XVIIIe siècle. Fermé autrefois par des haies d’arbres, signalé par un calvaire détruit à la Révolution, ce cimetière a aujourd’hui disparu. Il se situait à 200 m du monument commémoratif de cette bataille. Cette stèle, haute de 6 mètres, ne commémore pas la défaite du 10 août 1557, mais honore, selon la volonté du comité constitué en 1899 pour son érection, la mémoire des soldats tombés sur ce champ de bataille, « souvenir attristé associant dans un pieux et égal hommage les Français et leurs adversaires ». Détruit en 1917, ce monument est réédifié en 1924, légèrement déplacé et restauré en 1969.

Philippe II fait édifier de 1563 à 1584 le palais de l’Escurial, à 40 km de Madrid (actuelle commune de San Lorenzo de El Escorial). Cette construction répondrait au souhait de Philippe II de commémorer la victoire du 10 août et d’expier le massacre des Saint-quentinois lors de la prise de la ville. Ce palais-monastère, panthéon des rois d’Espagne depuis Charles Quint, conserve plusieurs oeuvres peintes évoquant cette bataille et le siège de la ville, notamment dans la Galerie des Batailles. Depuis 1987, un traité de jumelage unit les villes de San Lorenzo et de Saint-Quentin.
Dates et heures
Du 01/01/2025 au 31/12/2025
Tarifs

Gratuit
Contact



Cimetière militaire allemand de Maissemy 
MAISSEMY

Le cimetière allemand de Maissemy regroupe 30.478 soldats. 15.000 sont regroupés dans 2 fosses communes. Les 15.478 autres (dont 54 inconnus) sont enterrés sous des stèles souvent gravées sur les deux faces du nom de 4 ou 5 combattants repartis autour. Nombreux sont ceux décédés lors des 3 batailles de la Somme de juin à novembre 1916 et au printemps et à l'été 1918. Ce cimetière allemand (le deuxième de la première guerre mondiale après Neuville-Saint-Vaast près d'Arras qui regroupe près de 45.000 tombes) a été créé en 1924 par les autorités militaires françaises qui l'ont concédé aux allemands en 1929. En 1935, le mémorial a été inauguré. Les stèles actuelles, en granit belge, datent de 1972.

Dates et heures
Du 01/01/2025 au 31/12/2025
Tarifs

Contact
Tél : +33 3 23 09 37 28
Mail : ot@cc-vermandois.com


Le Parc d'Isle Jacques Braconnier et son Isle sauvage 
SAINT-QUENTIN
Le Parc d'Isle, véritable oasis de loisirs, offre la possibilité aux sportifs, aux amoureux de la nature, aux familles, aux gourmands... de s'évader, de s'adonner à leur passion, de se détendre dans un cadre exceptionnel en plein cœur urbain du Saint-Quentinois.
Le Parc d'Isle est et vous accueille toute l'année (ouvert de 8h à 20h d'avril à septembre et de 8h à 18h d'octobre à mars).
Pour y accéder, vous pouvez entrer du côté de la gare de Saint-Quentin, Harly ou Rouvroy.

Le site d'une centaine d'hectares comprend :

- un parc urbain traversé par la Somme,
- un accueil permanent au sein de la Maison du parc,
- un parc animalier : l'Isle sauvage et la ferme des 5 continents,
- un centre de sauvegarde de la faune sauvage,
- la Réserve Naturelle Nationale des Marais d'Isle (zone naturelle protégée),

Le Parc d'Isle se veut acteur de la sauvegarde de la biodiversité en répondant à quatre vocations : la conservation, la détente, le tourisme et la pédagogie.
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Dates et heures
Du 01/01/2025 au 31/12/2025
Tarifs

Gratuit
Contact
Tél : +33 3 23 05 06 50
Mail : parc.isle@casq.fr


Le Monument de 1557 
SAINT-QUENTIN
L'emblématique monument de 1557 rappelle la résistance de la population, lors du siège de Saint-Quentin par les troupes de Philippe II d'Espagne, en août 1557.
Inauguré le 7 juin 1897 par le président de la République Félix Faure, sur la Grand-Place face à l'Hôtel de Ville.
En décembre 1989, le monument est démonté de la place de l'Hôtel de Ville pour la construction du parking sous-terrain. Ce n'est que 9 ans plus tard, en 1998, qu'il sort des remises est implanté sur son emplacement actuel.
Dates et heures
Du 01/01/2025 au 31/12/2025
Tarifs

Gratuit Visite libre
Contact
Tél : +33 3 23 67 05 00


Parc du château de Parpeville 
PARPEVILLE
Inscrit sur la liste supplémentaire des MH depuis 1928, Jean de Macquerel, chevalier, baron de Homecourt, seigneur de Quesmy et de Parpeville fit construire ce château en 1722. Sur l'emplacement d'un château fortifié démantelé pendant les guerres de la Fronde en même temps que celui de Ribemont. Le château actuel est construit en briques et en pierres calcaires, sur un seul niveau et couvert d'une toiture d'ardoises à la Mansart. Le pigeonnier et la chaufferie construits ultérieurement témoignent de la vocation agricole du domaine.
PARPEVILLE
Dates et heures
Du 01/01/2025 au 31/12/2025
Tarifs

Contact
Tél : +33 1 76 68 34 20
Mail : francoisedegayffier@gmail.com


Maison natale de Condorcet 
RIBEMONT

Inaugurée par Robert Badinter en 2001, la Maison natale de Condorcet est un musée consacré principalement au philosophe, mathématicien et homme politique Nicolas de Condorcet (1743-1794). Le musée est situé dans sa maison natale. Rénové et composé de trois salles qui accueillent désormais une nouvelle scénographie plus attrayante, pour faire connaître la vie et l’œuvre de l’illustre Ribemontois. La collection du musée se consacre aussi à d’autres personnalités ayant vécu à Ribemont et au passé historique de la ville. Le lieu, classé monument historique en mars 1990, porte une valeur historique considérable. La Maison natale de Condorcet entre également dans le cercle fermé des "Maisons des Illustres" en Picardie aux côtés de La Fontaine, Racine, Jules Verne et Matisse. Elles ont pour but de transmettre la mémoire de ceux et celles qui ont marqué et marquent encore l’histoire politique, sociale et culturelle de la Nation. Le Musée Condorcet est ouvert au public tous les dimanches de 14 h 30 à 18 h. Informations et programmation de visites guidées (en semaine) Mairie : 03.23.63.71.30 E-mail : mairie@ribemont.fr

Ribemont la maison de Condorcet
Ribemont la maison de Condorcet
Dates et heures
Du 02/01/2025 au 31/12/2025
Tarifs

Gratuit
Contact
Tél : +33 3 23 63 71 30
Mail : mairie@ribemont.fr


Le buffet de la Gare 
SAINT-QUENTIN

Le Buffet de la Gare, composé par l’architecte Urbain Cassan et réalisé par Auguste Labouret offre au regard un ensemble d’une rare élégance. Les murs sont revêtus d’une mosaïque Incrustée de pâte de verre, un camaïeu gris rehaussé de points d’or dans la tonalité du gris du sol. Celui-ci est constitué par un assemblage de carreaux de grès cérame formant un enchevêtrement de dessins circulaires, avec des intervalles remplis de mosaïques à points d’or. Le comptoir imposant en ciment armé ainsi que deux dessertes sont habillés d’une mosaïque de grès cérame, d’opaline de couleurs et d’émaux de Venise. Le chauffage est dissimulé par des cache-radiateurs en cuivre ajouré. À savoir : Le Buffet de la Gare est accessible uniquement lors des visites guidées. Renseignements et réservation à l'Office de Tourisme : 03 23 67 05 00.

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Dates et heures
Du 01/01/2025 au 01/01/2045
Tarifs

Gratuit uniquement pendant les Journées du Patrimoine
Contact
Tél : +33 3 23 67 05 00


Le Théâtre Jean-Vilar 
SAINT-QUENTIN

"Si le fronton richement sculpté du théâtre qui trône en maître sur la place de l’Hôtel-de-Ville vous intrigue, découvrez la visite guidée qui vous immergera dans ses coulisses. Devenue iconique, la façade du théâtre Jean Vilar est aujourd’hui l’un des symboles les plus représentatifs de la ville de Saint-Quentin. Le théâtre tel que le découvrirez est bâti entre 1843 et 1844 dans le style académique propre au milieu du 19ème siècle. Imaginé par l’architecte municipal de Caen, Émile Guy, le nouveau théâtre municipal est échafaudé à l’emplacement de l’ancienne salle des spectacles créée en 1774 pour accueillir le tournoi du « Bouquet de l’Arquebuse » remporté l’année précédente par la compagnie des Canonniers-Arquebusiers de Saint-Quentin. 


Décoré par des artistes parisiens de renom tels que Charles Séchan, Édouard Desplechin et Dominique Molknecht, le nouveau théâtre est très vite admiré de son public. Il peut désormais recevoir plus de 950 spectateurs, répartis sur quatre niveaux, de l’orchestre au paradis. 


La visite guidée en groupe restreint vous donnera l’occasion de visiter plus intimement la salle de spectacle et d’admirer notamment la grande toile marouflée qui orne son plafond, œuvre du peintre-décorateur Eugène Prévost, se substituant en 1921 aux décors et au lustre détruits par la guerre. Ainsi, levez les yeux pour apprécier la toile intitulée La Paix et le Travail escortent la Ville de Saint-Quentin renaissante, où chaque allégorie porte les espoirs d’une ville en pleine reconstruction. 


Une fois le tour de la grande salle accompli, pénétrez les dessous du théâtre, là où les artistes se préparent en catimini, dans un monde rempli de décors fascinants et de trappes dérobées. Des loges d’artistes aux quartiers des techniciens, vous visiterez le théâtre de fond en comble en passant par son élégant foyer et son exceptionnelle charpente métallique en fer forgé."


Pour l'Office de Tourisme, Cannelle ANGLADE, Journaliste.


Pour visiter le théâtre à titre individuel ou en groupe, contactez l'Office de Tourisme (3 rue Emile Zola).

Téléphone : 03.23.67.05.00

Mail : tourisme@saint-quentin.fr

Billetterie individuelle en ligne : https://www.destination-saintquentin.fr/categorie-produit/billetterie/

Dates et heures
Du 01/01/2025 au 31/12/2025
Tarifs
Tarif adulte : à partir de 0 € Tarifs de visites individuelles.
Contact
Tél : +33 3 23 67 05 00
Mail : tourisme@saint-quentin.fr


Eglise Notre Dame 
BEAUMONT-EN-BEINE

Église du XIXe restaurée après la Première Guerre Mondiale. Réalisée en brique, mais avec un clocher unique dans le Chaunois. Ce clocher est fait de bois, du fait que nous sommes dans une région où le bois et le torchis étaient principalement utilisés par le passé, pour la construction des habitations.

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Dates et heures
Du 01/01/2025 au 31/12/2025
Tarifs

Contact
Tél : +33 3 23 63 25 14


Cimetière britannique de Savy 
SAVY

Le cimetière britannique de Savy regroupe 866 soldats de la Première Guerre mondiale (863 britanniques (dont 438 inconnus), 1 français et 1 allemand). Savy est passé aux mains des alliés et des allemands jusqu'au 1er avril 1917 et du 21 mars au 17 septembre 1918. En 1919, des corps des champs de bataille et des tombes (398) des 7 cimetières suivants y ont été rassemblés : - 21 du cimetière de Dallon - 21 (dont le français) du cimetière des Inniskillings de Dallon - 27 du cimetière du Lancashire du bois de Savy - 232 du cimetière allemand de la route Saint-Quentin/Roupy - 14 de l'extension du cimetière de Savy - 39 du cimetière militaire de Savy - 44 du cimetière nord du bois de Savy

Dates et heures
Du 01/01/2025 au 31/12/2025
Tarifs

Gratuit
Contact
Tél : +33 3 23 09 37 28
Mail : ot@cc-vermandois.com


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