Situé au sein d'une école, le Musée des Origines de la Terre à la Préhistoire se visite exclusivement pendant les journées européennes du patrimoine, la nuit des musées et à compter de 2022, un samedi après-midi par mois. Une visite guidée mensuelle va également être proposée à compter de janvier 2022. La collection présente sous une forme pédagogique, chronologique et attrayante la genèse de notre planète, avec les météorites, les roches, les fossiles des ères primaire, secondaire, tertiaire, et les premiers objets utilisés par l’homme, du quaternaire à l’époque Gallo-Romaine. Les gisements proviennent des alentours de Saint-Quentin ainsi que du Sahara. Chaque période est illustrée par des fossiles, des cartes, des tableaux, des vitrines reconstituant chaque élément de l'histoire dans son contexte. De petits trésors y sont à découvrir : une défense de mammouth ou encore une météorite.

Visites libres et gratuites 1 samedi par mois.

Renseignements à l'Office de Tourisme au 03.23.67.05.00.

Reconstruite après la Première Guerre Mondiale, puisque l'église de Condren fut comme 300 autres, détruite au cours de celle-ci. Avec son clocher en béton ajouré, et ses vitraux situés dans le chœur et la nef, représentant la Croix et les Béatitudes, l'église de Condren représente l'architecture typique de l'après guerre où le béton et l'art déco sont rois.

Deuxième édifice gothique de Picardie par ses dimensions, la basilique a été édifiée de la fin du XIIème à la fin du XVème siècle, sur le lieu de sépulture du martyre Quentin. Son originalité réside dans une tour-porche de façade, une élévation de 34m50, un plan à double transept, un chœur radioconcentrique, un labyrinthe ancien de 260 mètres inscrit dans le pavage de la nef, des vitraux de différentes époques. Programme des visites guidées disponible à l’Office de Tourisme.

La Société académique de Saint-Quentin (Aisne) est une société savante fondée le 28 octobre 1825. Son activité s'inspire essentiellement de la recherche historique ainsi que de la préservation du patrimoine local.

La Société Académique possède un musée peu connu mais qui ne manque pas d'intérêt.

Vous y découvrirez une très importante collection de plus de 300 silex exposés allant des bifaces abbevilliens aux bifaces acheuléens finement travaillés, puis des pointes du moustérien et du levalllois de l'homme de Néandertal, en passant pas les microlithes et les pointes des chasseurs de rennes et enfin, de très belles haches en pierre polie du néolitique. Une collection de bijoux mérovingiens et des verrines gallo-romaines très rares sont également à découvrir.

La société académique est ouverte les lundis et mercredis de 14h à 17h, ainsi que le 2ème samedi de chaque mois de 14h à 16h30 (avec ouverture du usée archéologique).

Cette collection privée constituée durant de nombreuses années par Georges Leconte, érudit passionné par le premier conflit mondial, n’a rien à envier à bien des musées officiels.

Scénographie d’un poste de secours, mannequins en uniformes, impressionnante collection d’armes et d’équipements des pays belligérants, cartes d’état-majors et cartes postales des environs, tous d’époque, ébahiront bien des visiteurs, néophytes et initiés tant par leur richesse que par leur diversité.

Georges Leconte, garagiste de Renansart, disparu aujourd'hui a transmis sa passion à Franck Fillion, qui anime désormais le musée avec la même ferveur que son aîné.

Le musée, installé dans l’ancien garage de la commune, accueille les visiteurs lors de manifestations spéciales (journées du patrimoine, 11 novembre).

Située à l'ouest de la ville, cette nécropole a été édifiée à l'automne 1914, par les Allemands, pour y inhumer les soldats tués au cours des combats qui se sont déroulés, dans la région, du 28 au 30 août 1914 (parmi lesquels de nombreux hommes de la "prestigieuse" Garde Prussienne).

Elle a ensuite été inaugurée par l'empereur Guillaume II, le 18 octobre 1916 : à cette époque, deux statues de guerriers grecs en bronze, oeuvre de Wilhelm Wandschneider, se trouvaient devant le monument où étaient inscrits le nom de tous les soldats inhumés dans ce cimetière (à ce moment-là, 706 Allemands mais également 191 Français et 80 Britanniques dont les corps ont été déplacés, après la guerre, mais dont les noms figurent toujours sur l'un des murs).

En 2008, les deux statues ont été replacées après avoir été restaurées et deux plaques commémoratives (l'une en allemand et l'autre en français) ajoutées sur ces mêmes socles.

Saint-Quentin devenant une place importante du dispositif allemand, à l'arrière du front, des hôpitaux y ont été implantés ; ainsi, de nombreux soldats, morts de leurs blessures, tant Allemands qu'Alliés, ont donc été inhumés ici, en partie au cours de la bataille de la Somme mais surtout au cours des offensives et de la contre-offensive alliée de 1918. A ce moment-là, et depuis la retraite sur la ligne Siegfried de mars 1917, la ville se trouvait à proximité du front et le cimetière avait subi de nombreux dégâts à cause des bombardements.

Après l'Armistice, la France a regroupé dans ce cimetière de nombreux corps provenant de 98 lieux différents situés jusqu'à 35 kilomètres aux alentours.

Aujourd'hui, on trouve 7.795 corps (croix en métal) dans cette nécropole : des 6.294 reposant dans des tombes individuelles, six n'ont pu être identifiés ; tandis que des 1.935 reposant dans les deux ossuaires, seuls 434 ont pu être identifiés.

Texte : Alain POUTEAU

Le cimetière a été inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco en septembre 2023.

Venez admirer les vitraux de l'église Notre-Dame de Tergnier, symboles du souvenir de la Grande Guerre.

La Chapelle est le lieu culturel qui a été créé dans l’ancienne chapelle de la Manufacture royale des Glaces. Il a pour vocation de recevoir des expositions et des spectacles variés. Il accueille d’avril à octobre des manifestations d’artistes locaux mais aussi d’autres artistes, confirmés ou non, qui choisissent ce lieu prestigieux pour montrer leurs talents.