Chorégraphie : Angelin Preljocaj
Musique : Natacha Atlas et Samy Bishai, 79D
Costumes : Azzedine Alaïa
Scénographie : Constance Guisset
Lumières : Cécile Giovansili-Vissière
Danseurs : Gaëlle Chappaz, Natacha Grimaud, Émilie Lalande, Céline Marié, Wilma Puentes Linares, Aude Miyagi, Nagisa Shirai, Charlotte Siepiora, Anna Tatarova, Patrizia Telleschi, Cecilia Torres Morillo, Yurie Tsugawa, Sergi Amoros Aparicio, Marius Delcourt, Sergio Diaz, Jean-Charles Jousni, Fran Sanchez, Julien Thibault
Maîtrisant à merveille l'art de chorégraphier de grandes fresques, Preljocaj excelle, comme l’ont montré plusieurs de ses précédentes créations, à insuffler vie aux mythes et contes les plus profondément gravés dans notre imaginaire. On retrouve dans ses "Nuits" le questionnement esthétique de l’érotisme qu’il abordait dans "Liqueurs de chair", mais drapé cette fois des mystérieux atours de l’Orient.
En s’inspirant des contes "Les Mille et Une Nuits", ces écrits à plusieurs mains inspirés de récits venus d'Inde, de Perse, d'Arabie et du Maghreb, il offre à sa danse d’interpréter une luxuriance de thèmes et de symboliques.
Hommage aux charmes des cultures méditerranéennes et aux mystères de l'Orient, il s'agit aussi d'une véritable ode aux femmes. A travers Shéhérazade, que reflètent les danseuses comme autant de fragments de miroirs, Preljocaj esquisse une femme universelle à la parole habilement subversive qui, entre soumission et domination, provocation et raison, détient le pouvoir d'humaniser un monde machiste de force brute.
Le ballet porte en lui toute l'identité chorégraphique de Preljocaj : une danse à l'esthétisme exacerbé, toute en sensualité, façonnée par un ventriloque qui par les corps fait parler l’esprit.
Pour "écrire" l'histoire de la belle Shéhérazade en lutte contre la barbarie d'un roi cruel, le chorégraphe a fait appel au couturier Azzedine Alaïa, trouvant dans l’épure stylistique de celui-ci la calligraphie idéale à la tonalité de sa création. Quant au travail de Natacha Atlas et Samy Bishai, auxquels il a confié la mise en musique du langage des corps, il baigne la pièce d'une atmosphère envoûtante qui en fait un véritable enchantement sensoriel le tout révélé par une scénographie signée Constance Guisset.
Durée : 1h30 sans entracte
1ère série orchestre :
Tarif public 34€ - tarif réduit 31€ - tarif abonné 28€
2ème série balcon :
Tarif public 26€ - tarif réduit 23€ - tarif abonné 20€ - tarif enfant 10€
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