SPECTACLE DU CANNES JEUNE BALLET De l’Ecole Supérieure de Danse de Cannes Rosella Hightower Et de l’Ecole Nationale Supérieure de Danse de Marseille Direction artistique et pédagogique : Paola Cantalupo.
Paola Cantalupo décline avec ses élèves le mythe de La Table Verte de Kurt Joos.
Créée le 3 juillet 1932 au Théâtre des Champs-Elysées à Paris, La Table Verte reste le plus célèbre ballet du courant expressionniste allemand qui s’est développé dans la première moitié du XXème siècle. A ce titre, cette pièce de répertoire constitue un riche terrain d’exploration pour les élèves de la dernière année commune des cycles supérieurs de l’Ecole Supérieure de Danse de Cannes Rosella Hightower et de l’Ecole Nationale Supérieure de Danse de Marseille : Le Cannes Jeune Ballet.
Au sein d’un programme regroupant plusieurs pièces interprétées par le Cannes Jeune Ballet une conférencière-historienne de la danse* viendra éclairer les apports de cette œuvre majeure pour l’art chorégraphique et l’histoire des arts en général.
A l’occasion de ce spectacle, les élèves du Cannes Jeune Ballet danseront pour la première fois le ballet Concerto de Katarzyna Gdaniec et Marco Cantalupo de la Compagnie Linga. Les chorégraphes ont transmis aux danseurs du CJB cette pièce créée sur une œuvre pour clavecin de J.S. Bach, dans laquelle ils explorent les tensions des rapports humains. Concerto est une réunion de fin de millénaire, une partie à quatre, se jouant sur, sous et autour d’une table imposante, qui représente l’unique point fixe au centre d’un tourbillon de dynamiques et de distensions des corps. L’échange relationnel complexe qui intervient entre les quatre personnages est rythmé par les tempi de Bach : parfois implacables, rapides, parfois lents et dilatés, se mêlant en une explosion d’accélérations d’énergie et de rapports passionnels déchirants. Comme dans une allégorie intemporelle de la discussion, des divergences et des contraires, les quatre personnages se battent jusqu'à l’épuisement, jusqu’à la dernière note, jusqu'à l’obtention d’une vision commune et d’un accord mutuel. *Geneviève Vincent est historienne. Elle transmet la culture chorégraphique dans plusieurs institutions. Elle est également écrivain et travaille comme dramaturge pour des chorégraphes.
Autour du Sacre Musique : Igor Stravinsky Durée : 30 min environ Chorégraphes : Angelin Preljocaj, extraits remontés par Isabelle Arnaud ; Christophe Garcia, extraits remontés par Joelle Donati et Arnaud Baldaquin; Jean-Claude Gallotta, extraits remontés par Cécile Renard ; Josette Baïz, extraits remontés par Lola Cougard Metteur en scène : Jeff Bizieau (Cie 6ème étage) assisté de : Joelle Donati Répétiteurs : Joëlle Donati, Hacène Bahiri, Agnès Lascombes
Dans le monde du spectacle, cette année 2013 est marquée par un événement : le centième anniversaire du Sacre du Printemps. Ce ballet, chorégraphié par Vaslav Nijinski sur une musique composée pour l'occasion par Igor Stravinsky, a en effet été créé le 29 mai 1913 à Paris, par les célèbres Ballets Russes de Serge Diaghilev.
Cent ans plus tard, ce ballet est plus que jamais vivant, en témoignent les nombreux chorégraphes contemporains qui ont voulu donner leur propre vision de cette histoire sacrificielle. Parce que ce ballet, qui a choqué le public à sa création, représente une charnière dans l’histoire du ballet et dans la modernité de la danse, Paola Cantalupo a souhaité que l’ESDC s’associe aux hommages rendus à cette œuvre.
Quatre chorégraphes particulièrement talentueux ont répondu à l’invitation de transmettre aux élèves du cycle supérieur des extraits de « leur » Sacre : Josette Baïz, Jean-Claude Gallotta, Christophe Garcia et Angelin Preljocaj.
Entracte
Concerto Musique : J. S. Bach Durée : 25 min Chorégraphes : Katarzyna Gdaniec et Marco Cantalupo Répétiteur : H. Bahiri Classe DNSP 3 - Cannes Jeune Ballet : Pascal Bayart, Igli Mezini, Manuela Spera et Julia Pereboom
Créé par Marco Cantalupo et Katarzyna Gdaniec de la Compagnie Linga sur une œuvre pour clavecin de J.S. Bach, le ballet Concerto est une réunion conférence, une partie à quatre, se jouant sur, sous et autour d’une table. Comme dans une allégorie intemporelle de la discussion, des divergences et des contraires, les quatre personnages se battent jusqu'à l’épuisement, jusqu’à la dernière note, jusqu'à l’obtention d’une vision commune et d’un accord mutuel. Créée pour l’Opéra de Lausanne en 1996, cette pièce est entrée dans le répertoire de l’Opéra de Florence, l’Opéra de Mannheim, le Ballet National du Portugal, et dernièrement l’Opéra d’Ankara.
Spectacle non numéroté
Tarif public 18€ Tarif réduit 14€ Tarif abonné 10€ Tarif jeune 10€
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